Agréable météo pour cette journée du 10 mai, où une sortie inter club « Découverte des artistes du Liverdun médiéval » était organisée. En effet, dans la ville haute certains week-ends, des créateurs ouvrent leur atelier.
Partis de la Douéra à Malzéville, nous avons gagné Liverdun par Custines et Marbache. Notre approche nous a conduits dans le quartier « Toulaire ». Ce dernier hébergeait dans les années 1957, les militaires américains de la base aérienne de Toul-Rosières. Les pavillons de plain-pied étaient à l’époque révolutionnaires : chauffage au sol, cuisine équipée, grande baie vitrée.
A mi-pente, nous sommes entrés dans la ville médiévale par la porte Haute, vestige des remparts. De là, la vue est superbe sur la boucle de la Moselle.
Le premier atelier, « Inspiration », tout proche, situé dans une cave voûtée, nous présentait des petits jardins clos « bout de nature qui évolue dans un joli verre » et des mandalas « composition circulaire formant une harmonie visuelle de motifs et de couleurs ».
Notre progression dans la bourgade, nous a permis de visiter l’église et de voir le tombeau de Saint Eucaire, évêque de Toul, martyr décapité, qui tient sa tête entre ses mains, et d’apprécier les maisons bien restaurées et repeintes.
Place de la fontaine, sous les arcades, « les volets bleus », regroupement de céramistes, étaient ouverts et nous ont fait découvrir nombre de styles et créations.
Pour notre dernier atelier, visite à une artiste peintre qui expose ses œuvres dans sa maison. Un tableau « Je déraille » a retenu notre attention. Flyer préalablement destiné à la promotion d’un club cycliste de Normandie, elle l’a reproduit en tableau. Nous n’avons pas résisté au plaisir de nous photographier avec.
Avant de quitter la ville haute, petit passage au château Corbin où l’esplanade fleurie procure une vue magnifique sur la vallée de la Moselle. Un café solidaire propose boissons, animations, et expositions.
Une dernière halte chez « la mère Chenel » où nous avons dégusté les madeleines, emblème gustatif de la ville.
Le retour s’est effectué sans difficulté, sous le soleil, par Frouard et les pistes cyclables.












Texte et photos : Catherine DIDELOT