Il y a quelques mois, lors du premier confinement, la France se trouvait le seul pays dans lequel le vélo était mis de côté par des mauvaises interprétations et un zèle appuyé de contrôles sur le terrain. Il a fallu attendre plusieurs semaines une réponse loin d’être satisfaisante sur la situation. Quel mauvais signal, au moment même où le Plan national vélo se concrétise, que les collectivités aménagent leurs territoires pour favoriser la pratique, que le Savoir rouler à vélo forme des milliers d’enfants.
Le déconfinement a d’ailleurs démontré la prise en compte du vélo par nos concitoyens, comme distanciation physique et aussi comme retour à l’activité physique. Aujourd’hui, outre le fait que le vélo fasse partie intégrante des déplacements, c’est aussi l’activité largement plébiscitée par les Français.
Le gouvernement, fin octobre, a été amené à prendre de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation de la pandémie. Nous assistons dans ce cadre, à un retour en arrière incompréhensible, permettant une multitude de dérogations (les exemples se multiplient), mais interdisant l’usage du vélo en tant qu’activité physique, au-delà d’une heure et d’un kilomètre du lieu de résidence. Alors même que la pratique du vélo est un véritable atout santé sans mise en cause des gestes barrières indispensables.
C’est pourquoi, la Fédération française de cyclotourisme, en responsabilité, demande que soit revue la limitation de la pratique du vélo comme une véritable activité physique, qui aujourd’hui relève de l’interdiction. Ainsi, la Fédération demande de la permettre individuellement dans un périmètre et un environnement adaptés et raisonnables.
Pour que le vélo puisse être pratiqué comme activité physique essentielle pour la santé, nous vous invitons à signer et à relayer la pétition en ligne : Je signe la pétition